Il s’agit d’une intervention banale en chirurgie esthétique. Cette opération a pour objectif d’augmenter le volume des seins selon la morphologie du patient, d’améliorer leurs proportions et d’obtenir un résultat naturel à la vue comme au toucher.
Un nombre élevé de choix est à faire en amont de l’intervention :
Dans un premier temps, il faudra déterminer le type d’implant à poser. Un implant mammaire se compose d’une poche ou enveloppe en silicone, variant de lisse à hypertexturée, qui est parfois recouverte de polyuréthane. Cette poche est remplie soit de gel de silicone, soit de sérum physiologique, soit d’hydrogel. La forme de l’implant peut être ronde ou anatomique.
Dans un deuxième temps, il s’agira de choisir la technique de mise en place de l’implant. Il est possible d’utiliser 3 techniques. Axillaire (incision dans le creux axillaire), péri-aréolaire inférieur (incision sur la moitié inférieure de l’aréole à la limite entre la peau brune et la peau blanche), sous mammaire (incision dans la partie externe du sillon sous mammaire).
Enfin, on détermine la position pour l’implant. On peut le positionner derrière la glande mammaire (pose pré-musculaire), derrière le muscle grand pectoral ou en dual plan (partie supérieure de l’implant derrière le muscle, partie inférieure derrière la glande)
Avant de réaliser une pose de prothèses, vous réaliserez une à deux séances préopératoires avec votre chirurgien afin de vous aider à faire ces choix. L’intervention est généralement réalisée en une fois sous anesthésie générale et dure 1 à 2 heures selon la technique utilisée.
À la suite de l’intervention, vous passerez en moyenne 24h en clinique et il faudra vous organiser au travail pour pouvoir bénéficier d’un repos de 5 à 15 jours selon votre métier. Des ecchymoses dureront 15 jours et les œdèmes disparaitront au bout d’1 à 3 mois. Vous aurez un soutien-gorge de contention à porter plusieurs semaines jour et nuit. Pendant 2 semaines, il faut éviter de conduire, de lever les bras et de porter des choses lourdes. Le sport et les activités violentes sont à éviter pendant 6 semaines minimum. Enfin, l’exposition solaire directe (sur les cicatrices) est déconseillée 1 an
Il faut attendre 3 mois pour avoir le résultat final ; Il conviendra de prévoir un changement d’implants entre 10 et 12 ans.
Par le passé, la liposuccion servait à se débarrasser de la graisse prélevée. Aujourd’hui, il est possible de l’utiliser pour combler des zones qui manquent de volume comme le visage, les fesses, les seins. Le lipofilling a donc révolutionné le monde de la reconstruction mammaire depuis une quinzaine d’années. Pour réaliser cette intervention, les patientes doivent avoir une masse graisseuse suffisante. Les objectifs de l’augmentation mammaire par lipofilling sont les mêmes que par prothèse.
L’intervention est généralement réalisée en une fois. Elle peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale, le choix du mode d’anesthésie sera le fruit d’une discussion avec votre chirurgien. L’opération dure en moyenne 2 h : la graisse est prélevée sur les parties du corps présentant un excédent, puis elle est centrifugée quelques minutes pour la purifier avant d’être greffée. Les microparticules de graisses seront réinjectées en effectuant des micro-incisions de 1 à 2 mm sous le sillon mammaire. Suite à l’intervention, vous resterez en moyenne 24 heures en clinique et il faudra vous organiser au travail pour pouvoir bénéficier d’un repos de 5 à 15 jours selon votre profession. Des ecchymoses dureront 15 jours et les œdèmes disparaitront au bout d’1 à 3 mois. La graisse doit s’intégrer à l’organisme, le processus durera 3 à 6 mois.
Vous aurez un soutien-gorge de contention et un vêtement de compression à porter sur la zone aspirée plusieurs semaines jour et nuit. Pendant 2 semaines, il faut éviter de conduire, de lever les bras et de porter des choses lourdes. Le sport et les activités violentes sont à éviter pendant 6 semaines minimum. Enfin, l’exposition solaire directe (sur les cicatrices) est déconseillée 1 an.
La méthode mixte mélange la technique de l’implant avec celle du lipofilling. Grâce à cette méthode, toutes tailles et formes de seins sont réalisables avec un aspect et un toucher de la poitrine naturel. L’objectif majeur de la méthode mixte est de mieux intégrer les contours des prothèses, quel que soit leur volume. L’hospitalisation dure en moyenne 3h et les suites opératoires sont les mêmes que celles de l’implant et du lipofilling.
Utiliser uniquement la technique du lipofilling présente l’avantage de l’absence d’implant. Les risques majeurs liés à l’implant sont donc réduits : pas de risque d’effet coque, ni de vagues, ni de plis. Pas de risque de rupture de la prothèse ni de rotation de la prothèse anatomique. Pas de risque de rejet de la prothèse.
La consistance du sein est très naturelle au toucher, même en cas de palpation forte. L’étalement de la graisse est complet, même en position allongée. Le lipofilling affine également la silhouette. Il y a donc double bénéfice pour la patiente : liposuccion plus l’augmentation mammaire.
Il y a cependant des inconvénients à la technique du lipofilling. Tout d’abord, le recul est moins important que sur celui que l’on a de la prothèse. Aussi, le risque d’absorption de la graisse est plus ou moins forte, on ne peut pas la prévoir et elle peut varier d’un sein à l’autre. Ces asymétries de volume peuvent nécessiter une nouvelle opération. Une nécrose de la graisse est possible avec formation de nodules douloureux pendant quelques mois. Des kystes huileux peuvent également se former et nécessiter une intervention chirurgicale pour les retirer. Enfin, des calcifications qui correspondent à la cicatrisation des tissus peuvent apparaitre, un radiologue peut ainsi les confondre avec la présence d’un cancer du sein. Par ailleurs, il ne sera possible de réaliser qu’une augmentation de volume modérée avec la technique du lipofilling.
